Afin de lutter contre les crimes haineux, le chef de l’opposition officielle à l’Hôtel de Ville de Montréal, Lionel Perez, souhaite que le gouvernement du Québec examine la pertinence d’inclure l’histoire des génocides dans le programme scolaire.
Lors du conseil municipal montréalais du 19 novembre, il a proposé une motion en ce sens, appuyée par Mary Deros, conseillère de ville du district de Parc-Extension, qui a exposé les horreurs vécus par sa famille durant le génocide arménien.
M. Perez a présenté la motion en présence de représentants du Comité national arménien du Québec et de la Fondation pour l’étude des génocides, dont la mission est de promouvoir l’enseignement de l’histoire des génocides dans les écoles secondaires.
Une copie de la résolution sera envoyée aux membres de l’Assemblée nationale du Québec demandant une étude du gouvernement du Québec sur la pertinence d’inclure un cours sur l’histoire des génocides dans le programme d’enseignement du Québec.
Au cours du dernier siècle, l’humanité a connu plusieurs génocides, ce crime contre l’humanité qui vise la destruction d’un groupe religieux, national, racial ou ethnique. Parmi les génocides perpétrés au 20e siècle, on compte ceux des Juifs et des Roms pendant la Seconde Guerre mondiale, celui des Arméniens en 1915-1916 ou ceux qui se sont déroulés au Cambodge dans les années 70 et au Rwanda en 1994.